21 Jan 2022
Face à la hausse du prix du gaz et à l’absence de mesure de protection prise pour les bailleurs sociaux, l’OPAL, par la voix de son Président Freddy Grzeziczak, a souhaité alerté le Gouvernement sur les risques de répercussions sur les locataires.
Les organismes HLM ne sont pas des acheteurs classiques de gaz. Ils achètent pour le compte de leurs locataires. Et pourtant, l’OPAL comme les autres bailleurs ne bénéficieront pas du bouclier tarifaire limitant l’augmentation du prix du gaz jusqu’au 1er juillet 2022. La hausse du prix du gaz qu’il faudra payer devra être répercutée sur les locataires. Inacceptable pour le Président de l’OPAL qui veut lancer l’alerte.
Estimant qu’il ne peut s’agir là que d’une erreur, le Président de l’office publique axonais rassemblant plus de 13 000 logements demande une modification rétroactive urgente de la loi. « Ils ont commis une erreur, ça arrive mais celle-ci est grave. J’imagine qu’en tant que ministre de la transition écologique, Mme Pompili, qui a signé cette loi, va réagir. On ne peut pas accepter de faire subir une telle hausse à des locataires à revenus modestes ».
Une augmentation des charges de 37 à 250 euros par mois
A l’OPAL, nous avons fait une simulation. Répercuter la hausse des prix déjà enregistrée depuis le début de la saison de chauffe 2021-2022 sur les charges de nos locataires équivaudrait à leur facturer entre 37 à 250 euros de plus en provision de charges chaque mois, dès le mois de février prochain et jusqu’à la fin de la saison de chauffe. Ce sont plus de 3 700 logements concernés.
C’est pourquoi, l’OPAL a alerté les instances nationales (FOPH et USH) ainsi que la presse en diffusant un communiqué sur le sujet. Cette information a été relayée dans de nombreux médias tels que l’Union le 21 janvier, dans le 19/20 de France 3 Picardie du 24 janvier (sujet à partir de 5’12) et en ligne ou encore Vu du Château le 25 janvier et sur les ondes d’Echo FM ce lundi 31 janvier.
Le Sénateur Antoine Lefèvre s’est également emparé de ce sujet en posant une question au gouvernement en séance du 26 janvier et en diffusant un communiqué de presse.